đź’Ł Ce qui devait être une simple réunion tactique s’est transformé en véritable explosion à Manchester United. Selon plusieurs sources proches du vestiaire, Ruben Amorim aurait littéralement perdu son sang-froid face à l’attitude jugée “nonchalante” de certains de ses joueurs après la dernière séance d’entraînement. Devant toute l’équipe, l’entraîneur portugais aurait lancé, d’un ton glacial mais chargé de colère contenue : « Apprenez à vous battre comme Nuno Mendes, ou quittez ce club ! » Une phrase qui, selon des témoins, a figé la salle avant de provoquer un moment de tension extrême entre Amorim et plusieurs cadres de l’effectif.

La comparaison avec Nuno Mendes n’est pas anodine. Le défenseur du PSG, également portugais, est connu pour son professionnalisme exemplaire, sa discipline et sa rage de vaincre. Amorim, qui suit son compatriote depuis des années, estime que ce type de mentalité manque cruellement à certains de ses joueurs à Old Trafford. “Il voulait leur faire comprendre qu’il ne suffit pas de porter le maillot de Manchester United, il faut le mériter chaque jour”, explique un membre du staff technique sous couvert d’anonymat. Mais visiblement, le message est passé de manière brutale.

D’après les informations rapportées par The Sun, deux joueurs auraient immédiatement réagi aux propos d’Amorim, visiblement blessés par la comparaison. L’un d’eux, un cadre défensif de l’équipe, aurait répondu : « On n’est pas au PSG ici, et on n’a pas besoin de leçons de ton pote ! » Une phrase qui aurait mis le feu aux poudres, obligeant certains membres du staff à intervenir pour calmer la situation. L’autre joueur, plus jeune, aurait quitté la salle furieux, claquant la porte sous les yeux médusés de ses coéquipiers.

Depuis cet incident, l’ambiance à Carrington serait devenue électrique. Plusieurs joueurs se plaignent du ton “trop autoritaire” d’Amorim, tandis que d’autres, au contraire, estiment que le coach a raison de secouer le vestiaire. “Il y a trop de confort ici, trop de joueurs qui se croient intouchables”, aurait confié un membre de l’entourage du club. La comparaison avec Nuno Mendes, champion d’Europe avec le Portugal et vainqueur de la Ligue des Champions avec le PSG, a d’ailleurs été reprise par plusieurs médias britanniques, alimentant encore davantage la polémique.
Pour Ruben Amorim, cette sortie n’était pas prévue. Il aurait simplement voulu réveiller un groupe qu’il juge endormi, mais le ton et les mots employés ont provoqué une onde de choc bien plus forte qu’il ne l’imaginait. “C’était censé être une conversation d’homme à homme, pas une guerre”, confie un proche de l’entraîneur. Pourtant, le mal est fait : les tabloïds anglais parlent déjà de “fracture interne”, tandis que certains agents de joueurs envisageraient même d’intervenir pour “clarifier la situation”.
Du côté du PSG, cette affaire a été accueillie avec amusement. Un proche de Nuno Mendes aurait déclaré à la presse française : « Nuno ne cherche pas à être un modèle, il travaille simplement dur. Si Amorim veut inspirer ses joueurs à partir de son exemple, c’est flatteur, mais ce n’est pas la faute de Nuno si d’autres n’ont pas la même mentalité. » Une réponse diplomatique, mais qui souligne à quel point le nom du défenseur parisien est devenu synonyme d’exigence et de rigueur.
Les dirigeants de Manchester United, quant à eux, gardent le silence. Officiellement, il ne s’agit que d’une “discussion animée” au sein du groupe. Officieusement, plusieurs sources confirment que des entretiens individuels ont été programmés dès le lendemain pour apaiser les tensions. Amorim, conscient d’avoir franchi une ligne rouge, aurait même présenté des excuses informelles à certains cadres, tout en réaffirmant qu’il “ne regrette pas le fond de son message”.
Le vestiaire, lui, reste divisé. Certains estiment que cette tempête pourrait être le déclic dont l’équipe avait besoin pour retrouver sa hargne et son unité. D’autres, au contraire, redoutent que la fracture soit désormais trop profonde pour être réparée. Une chose est sûre : le nom de Nuno Mendes, lui, résonne désormais jusque dans les murs d’Old Trafford — symbole involontaire d’un standard que Manchester United peine encore à retrouver.