À une semaine du très attendu El Clásico, la tension atteint déjà son paroxysme entre Madrid et Barcelone. Ce vendredi soir, la Ligue espagnole a officiellement confirmé la suspension de Hansi Flick après son expulsion lors du dernier match de Liga. L’entraîneur allemand du FC Barcelone ne pourra donc pas diriger son équipe face au Real Madrid dimanche prochain au Santiago Bernabéu.

Mais c’est la réaction tranchante de Xabi Alonso qui enflamme désormais tout le pays. Interrogé après la victoire du Real contre Séville, le technicien madrilène a lâché une phrase qui fait déjà le tour des réseaux :

“Sans Flick sur le banc, le Barça perd ce qui lui reste d’ordre et d’âme. Aujourd’hui, ce n’est plus un rival direct — c’est une équipe de troisième zone.”
Des propos qui ont immédiatement déclenché un véritable ouragan médiatique. Les fans blaugranas ont accusé Alonso d’arrogance et de “manque de respect envers l’histoire du club”, tandis que les supporters madrilènes célèbrent cette sortie comme un acte de confiance avant le choc tant attendu.
Selon Marca, Hansi Flick a tenté d’intervenir depuis son domicile par visioconférence pour calmer les esprits au sein du vestiaire catalan, mais la situation reste tendue. Les joueurs du Barça, déjà en difficulté après deux défaites consécutives, devront affronter le Real sans leur entraîneur principal, une absence qui pourrait peser lourd sur le plan tactique et psychologique.
De son côté, Alonso semble plus déterminé que jamais à imposer son autorité et à confirmer la domination du Real Madrid dans ce début de saison parfait : huit victoires en neuf matches toutes compétitions confondues. “Nous respectons le Barça, mais le Real ne craint personne,” a-t-il ajouté en conférence de presse, dans une atmosphère électrique.
La presse espagnole parle déjà d’un Clásico explosif, où les mots blessants risquent de compter autant que les buts. Flick prépare sa riposte à distance, tandis qu’Alonso avance comme un général sûr de sa victoire. Une chose est sûre : le duel psychologique a déjà commencé, et le Bernabéu brûle d’impatience.
