« C’EST TOI QUI LUI AS RÉPONDU… » — ce qui s’est réellement passé entre Mbappé, Vinicius et Xabi Alonso après le 4–3 en Grèce


Dans la nuit électrique du Pirée, un match déjà chargé de tension sportive a basculé vers quelque chose de plus dense, de plus personnel.

La victoire 4–3 du Real Madrid face à un Olympiacos invaincu depuis dix rencontres aurait dû n’être qu’un message clair envoyé à l’Europe : le Real continue d’avancer, même dans les contextes les plus hostiles.

Mais elle est devenue, selon plusieurs sources internes, un véritable révélateur de la crise silencieuse entre Xabi Alonso et Vinicius Junior, crise que seule la performance monumentale de Kylian Mbappé a momentanément masquée.
Car si les caméras ont capté l’image d’un Xabi Alonso souriant, entrant sur la pelouse pour enlacer Vinicius devant les photographes, les récits internes décrivent une réalité beaucoup moins harmonieuse : un vestiaire encore fracturé, des échanges tranchants et l’intervention inattendue de Mbappé pour calmer — ou attiser — une situation déjà fragile.
Un match de feu, un contexte encore plus brûlant
Olympiacos ouvre le score dès la 8e minute, Chiquinho crucifiant Lunin d’une frappe splendide. Le stade Karaiskakis explose, et pendant quelques minutes le Real tangue. Dans les tribunes, certains journalistes espagnols murmurent déjà que « Madrid retombe dans ses vieux démons ».
Mais Vinicius renverse la tension. À la 22e minute, son geste — un extérieur du pied ciselé — met Mbappé dans un corridor parfait. Le Français égalise sans trembler. Deux minutes plus tard, il double la mise sur un centre d’Arda Güler.
Puis il complète son triplé éclair à la 29e minute avec une facilité déconcertante, laissant la défense grecque au bord de l’asphyxie.
À cet instant, l’histoire sportive semble simple : Mbappé dévore tout, Vinicius orchestre, Real contrôle.
Mais un détail capté par plusieurs caméras espagnoles a changé l’interprétation : la réaction glaciale de Xabi Alonso après le premier but. Pas un regard pour Vinicius. Pas un geste. Seul un bref applaudissement mécanique pour Mbappé.
Dans le vestiaire, selon une source proche de l’équipe, cette scène n’est pas passée inaperçue.
« Vini l’a vu. Et il l’a très mal pris. Très, très mal. »
« C’est toi qui lui as répondu… » — la phrase qui a mis le feu
Après le quatrième but — une action sublime où Vinicius élimine trois défenseurs avant d’offrir à Mbappé son poker — les deux attaquants se dirigent vers la ligne de touche. Les micros de bord terrain, saturés par l’ambiance du stade, captent néanmoins un fragment de conversation.
Selon le technicien chargé du son (témoignage rapporté par un journaliste de Relevo), Mbappé aurait glissé à l’oreille de Vinicius :
« Tu lui as montré ce qu’il voulait voir… »
Une phrase qui, dans le contexte actuel, a deux niveaux de lecture : – Tu as répondu sportivement à ses critiques. – Tu lui as prouvé qu’il dépend encore de toi.
La réponse de Vinicius, encore plus sèche, aurait été :
« Je n’ai rien à prouver. Il regarde et c’est assez. »
Ces mots, prononcés alors que les caméras pointaient ailleurs, sont devenus le centre des discussions internes. Un membre du staff technique affirme :
« Ce n’était pas une célébration entre coéquipiers. C’était un règlement de comptes codé, sur le terrain. »
Le moment clé : l’entrée de Xabi Alonso sur la pelouse
Au coup de sifflet final, alors que les joueurs saluent les supporters, Xabi Alonso s’avance soudainement vers Vinicius. Les caméras se braquent instantanément. Le coach enlace son numéro 7, un geste appuyé, théâtral, presque surjoué.
Les chaînes espagnoles ont immédiatement présenté l’image comme un signe de paix retrouvée.
Sauf que les sources internes disent l’inverse.
Un joueur du banc (anonymisé par L’Équipe), confie :
« Ce n’était pas naturel. Tout le vestiaire l’a vu. Xabi savait que l’histoire commençait à lui échapper. Il voulait contrôler la narration. »
Un analyste vidéo ajoute :
« Xabi n’était pas venu fêter la victoire. Il était venu éteindre un incendie. »
Pourquoi Xabi et Vinicius sont entrés en collision
La tension entre les deux hommes ne date pas de ce match. Depuis son arrivée, Xabi Alonso cherche à imposer une structure plus rigide, plus disciplinée, héritée de son passage en Bundesliga. Vinicius, lui, joue avec la spontanéité du chaos.
Leur relation n’a jamais été simple, mais les dernières semaines ont été explosives.
Selon plusieurs membres du staff :
– Xabi reproche à Vinicius son indiscipline positionnelle. – Vinicius reproche à Xabi sa manière de communiquer devant la presse. – Les critiques de Xabi sur « l’attitude défensive » du Brésilien ont été vécues comme une humiliation publique.
– L’arrivée de Mbappé a bouleversé les équilibres et augmenté la sensibilité de Vinicius sur sa place dans le projet.
Un cadre du vestiaire résume ainsi :
« Si Mbappé ne marque pas quatre buts ce soir, les deux explosent. »
Mbappé, médiateur ou perturbateur ?
La présence de Mbappé dans cette équation est déterminante. Son lien fort avec Vinicius, sa personnalité ascendante et son influence immédiate sur le projet sportif créent un triangle complexe.
Selon une source interne au club :
« Mbappé a voulu protéger Vini, mais il a aussi renforcé l’idée que le vestiaire a ses propres alliances. Xabi ne veut pas d’un Real où les joueurs structurent les rapports de force. »
Un journaliste d’El Chiringuito évoque même une discussion très tendue entre Mbappé et un membre du staff après le match, autour d’une phrase qui aurait « mal été interprétée ».
Analyse : un Real qui gagne mais qui vit dangereusement
Sportivement, Real Madrid a envoyé un message colossal : – victoire dans un des stades les plus hostiles d’Europe, – Mbappé atteint une influence quasi totale, – Vinicius redevient maître du déséquilibre.
Mais humainement, la fracture est bien réelle. Les efforts publics de Xabi Alonso ne suffisent plus. L’image du câlin n’a convaincu ni les joueurs, ni les analystes, ni les insiders. Le Real avance, mais avance sur une ligne fine, où la moindre étincelle peut rallumer la querelle.
Un cadre du club conclut, amer :
« Ce Real peut gagner la Ligue des Champions… ou imploser avant février. Tout dépend de trois hommes : Xabi, Mbappé et Vinicius. Et ce soir, ils n’ont pas avancé ensemble. »