Il existe des instants minuscules, presque imperceptibles, où l’histoire d’un joueur bascule sans que personne ne s’en rende compte immédiatement. À Madrid, ce moment semble avoir eu lieu lors d’une soirée brûlante de Ligue des champions, quand un micro latéral a capté une phrase murmurée entre Kylian Mbappé et Xabi Alonso : « TU VOIS CHEF, JE T’AVAIS DIT QU’IL ALLAIT… ». Quelques mots inachevés, mais suffisamment lourds pour que tout le vestiaire comprenne que quelque chose venait de se débloquer chez Vinicius Junior.

Depuis des mois, l’avenir du Brésilien était plongé dans une brume épaisse. Les négociations autour de sa prolongation étaient figées, son rendement sur le terrain en chute, et les tensions avec Xabi Alonso avaient pris une tournure ouverte après plusieurs remplacements jugés humiliants. Les chiffres ne plaidaient pas en sa faveur : 11 buts en 40 matchs sur les deux compétitions majeures, une statistique très éloignée du statut qu’il revendiquait au sein du club.
Le bras de fer financier avait fini par cristalliser les frustrations. Real Madrid avait proposé 20 millions d’euros par saison, une somme déjà supérieure à sa rémunération actuelle (15 M€), mais jugée insuffisante par le clan du joueur, qui réclamait une structure similaire à celle de Mbappé, soit environ 23 millions nets plus un arsenal de bonus individuels. Selon des sources internes, l’entourage de Vinicius était même allé jusqu’à évoquer un chiffre avoisinant 30 millions pour « reconnaître son rôle après l’ère Benzema ».

Mais cette stratégie s’est heurtée à une réalité brutale : aucun grand club européen n’a formulé d’offre concrète. Ni la Premier League, pourtant active sur les talents offensifs, ni le PSG, qui avait pourtant gardé un œil attentif sur l’évolution du dossier. La baisse de performance, combinée à un environnement médiatique devenant pesant autour de son attitude, a fini par isoler progressivement Vinicius sur le marché.

C’est dans ce contexte que le match face à l’Olympiacos est devenu plus qu’un simple test européen. À la 64e minute, le Brésilien réalise une action que le staff madrilène décrit comme « un geste qu’on n’avait plus vu depuis plus de six mois » : un contrôle orienté, accélération fulgurante, élimination double, puis une passe décisive qui relance Madrid. Au même moment, la caméra capte Mbappé se penchant vers Xabi Alonso, glissant cette phrase devenue virale : « TU AS VU, CHEF ? JE T’AVAIS DIT QU’IL ALLAIT revenir».
D’après des témoins internes, Xabi Alonso n’a pas répondu. Il s’est simplement redressé, les bras croisés, observant Vini comme s’il voyait un joueur différent. À la fin du match, Vinicius s’avance vers son entraîneur, l’enlace longuement et, selon plusieurs membres du staff, présente des excuses « sincères et assumées » pour les tensions des dernières semaines. Un geste simple, mais que personne n’attendait réellement.
Cette scène a marqué le début d’un réalignement majeur. Le lendemain, plusieurs sources proches de la direction ont confirmé que le joueur avait demandé une réunion privée pour « réévaluer ses exigences financières ». L’idée d’un contrat à 30 M€ est désormais abandonnée. Les discussions tournent aujourd’hui autour d’un compromis proche de 20–21 millions d’euros, avec une structure de primes plus souple mais attractive en cas de performances et de titres.
Ce changement de posture s’explique par trois facteurs clés, selon nos informations :
Le retour d’une dynamique sportive positive, qui a rappelé au joueur à quel point il pouvait s’exprimer pleinement dans le système d’Alonso.
L’absence d’alternatives crédibles sur le marché, ce qui a mis en évidence la solidité de son lien avec Madrid.

Le désir affirmé de remporter un Ballon d’Or, un objectif que lui-même reconnaît comme « impossible » hors du club madrilène dans l’immédiat.
Dans les coulisses du vestiaire, la perception a également changé. Plusieurs cadres auraient confié à la direction qu’ils « n’avaient pas reconnu Vini » ces derniers mois et que le voir « revenir dans son propre rôle » a créé un soulagement collectif. Le geste de Mbappé, ce fameux murmure capté par le micro, a joué malgré lui un rôle catalyseur : il a remis en lumière une évidence que Madrid avait oublié — le Brésilien reste, dans un bon contexte, l’un des joueurs offensifs les plus dévastateurs de sa génération.
Aujourd’hui, les signaux convergent. Les deux parties s’attendent à clôturer l’accord dans les prochains mois, peut-être même avant février selon les sources proches du club. Le Real Madrid considère désormais que Vinicius est prêt à accepter un « contrat long et stable », tandis que le joueur semble avoir admis que la maison blanche demeure l’environnement qui peut relancer sa trajectoire vers les sommets.
Le chapitre est loin d’être refermé, mais pour la première fois depuis deux ans, le dossier avance. Et tout a commencé par une phrase inachevée, chuchotée au bord d’un terrain : TU AS VU, CHEF ? JE T’AVAIS DIT QU’IL ALLAIT revenir!