Le monde culé est en feu. Gerard Piqué, légende vivante du FC Barcelone et voix faisant autorité dans l’écosystème Blaugrana, a largué une bombe nucléaire dans une interview exclusive pour le podcast ‘Kings League Show’ qui est devenu viral en quelques heures.

Au milieu d’une saison 2025-26 marquée par le chaos, les blessures et un Hansi Flick sous pression, l’ancien défenseur a défendu bec et ongles Lamine Yamal, le prodige de 18 ans qui a été le bouc émissaire des supporters et de la presse.
“Depuis que les supporters ont commencé à blâmer Yamal, ils regardent dans la mauvaise direction”, a explosé Piqué avec un ton d’indignation jamais connu depuis ses années sur le terrain.
Et cela ne s’arrête pas là : il a pointé du doigt Robert Lewandowski comme le véritable coupable de l’effondrement de l’équipe. “Il est la raison de notre mauvaise saison et tout le monde pointe Yamal du doigt. C’est injuste et inacceptable.”

Les paroles de Piqué résonnent comme le tonnerre au Camp Nou, où le Barça navigue dans des eaux turbulentes.
Après une année 2024-25 de rêve avec un triplé national (Liga, Coupe du Roi et Supercoupe) et des demi-finales de Ligue des Champions qui ont enthousiasmé la moitié du monde, la campagne actuelle a été une épreuve.
Avec 13 matches de championnat disputés, l’équipe de Flick ne compte que 28 points, soit cinq de retard sur un Real Madrid intraitable.
La défaite 2-1 au Clásico en octobre a été un coup dur, et la dernière humiliation est survenue cette semaine : un 3-0 contre Chelsea en Ligue des Champions qui a mis le club au bord du gouffre. « Nous sommes passés d’une équipe invincible à une équipe fragile.
Et ce n’est pas la faute des enfants comme Yamal, qui portent seuls ce poids », a souligné Piqué.

Le contexte : Une saison cauchemardesque sous Flick

Hansi Flick est arrivé au Barça à l’été 2024 en sauveur, avec un football vertical et offensif qui a redynamisé un vestiaire blessé par l’ère Xavi.
La saison dernière, l’Allemand a orchestré une machine presque parfaite : 28 victoires en 38 matches de championnat, seulement quatre défaites, et Yamal s’impose comme une star absolue avec 15 buts et 12 passes décisives. Mais 2025-26 a été une autre histoire.
Les blessures ont décimé l’effectif – 13 joueurs sont partis à l’infirmerie, même si paradoxalement ils ont perdu moins de matchs que l’année précédente (45 en Liga contre 51) – et l’équipe a perdu son identité. « On ne presse plus comme avant, on ne contrôle pas les matchs.
Nous sommes prévisibles et vulnérables en défense”, a admis Flick après le fiasco de Londres.

Les chiffres sont éloquents. Le Barça a encaissé 18 buts en championnat, soit le double du nombre à pareille époque l’an dernier, et n’en a marqué que 32, soit 15% de moins.
En Ligue des Champions, après le match nul contre le Club de Bruges (où Yamal a brillé avec un superbe but sur coup de pied de bicyclette) et la victoire contre Chelsea, la place en huitièmes de finale ne tient qu’à un fil. En Liga, des nuls inexplicables comme le 1-1 à Vallecas contre le Rayo ont alimenté la frustration.
Flick a publiquement critiqué « l’égoïsme » de l’équipe – une pique que beaucoup ont interprétée pour Yamal, qui a répondu avec maturité : « Je ne pense pas que ce soit une question d’ego, mais d’intensité collective » – mais Piqué voit les choses dans l’autre sens. « Hansi est un excellent entraîneur, mais il porte des reproches qui ne sont pas les siens.
Le problème est dans le vestiaire, et tout le monde le sait.
Yamal : le héros injustement crucifié
Lamine Yamal, le jeune joueur de 17 ans déjà nominé pour le Ballon d’Or 2025, a été le phare de la tempête. Avec 8 buts et 7 passes décisives en 14 matchs, il est le moteur créatif de l’attaque culé.
Son but contre Bruges – un slalom diabolique avec croquette incluse – était de la pure poésie, mais ce n’était pas suffisant pour gagner.
Cependant, les critiques pleuvent sur lui : pour son « manque de pressing » (il n’est pas un chien d’attaque comme Raphinha), pour ses blessures récurrentes au pubis – Flick a accusé l’équipe espagnole de ne pas le protéger, générant une bagarre avec Luis de la Fuente – et pour soi-disant « trop tenir le ballon ».
Piqué, qui l’a vu naître à La Masia, n’en revient pas. “Yamal est l’avenir du Barça. Il a 18 ans et porte déjà l’équipe. Sans lui, nous serions dans la zone de relégation. Lui reprocher est une vision à courte vue.
Rappelez-vous : à mon époque, Messi était critiqué pour la même chose à son âge, et regardez où il a fini.
Le conflit avec l’Espagne a exacerbé le drame. Yamal a disputé deux matches de qualification pour la Coupe du monde en septembre avec un malaise, il a pris des analgésiques et a rechuté. Flick a explosé : “Cela ne prend pas soin des joueurs.” La Fédération espagnole a contre-attaqué, rappelant qu’une partie de son staff médical est partagée avec le Barça.
Piqué, toujours pur catalan, s’est jeté sur la défense : “La Roja ne valorise pas ce qu’elle a. Yamal devrait penser à sa carrière, pas aux vêtements chauds.”
Lewandowski : Le méchant inattendu, selon Piqué
Mais le principal fléau va droit au cœur de l’attaque : Robert Lewandowski. Le Polonais de 37 ans, signé en 2022 pour 45 millions en tant que tueur définitif, a été le talon d’Achille cette saison.
Seulement 5 buts en 15 matchs – contre 33 à ses débuts –, aucune passe décisive et des performances physiques en baisse. Piqué ne tourne pas autour du pot : “Lewandowski est la raison de notre mauvaise saison. Il arrive en retard aux centres, il ne presse pas et son ego l’aveugle.
Dans la Classique, il a raté un penalty évident et a disparu. Tout le monde désigne Yamal, mais où est le « 9 » qui a promis 40 buts ? Ses jours de gloire sont derrière lui. Flick doit le faire asseoir maintenant, sinon nous le paierons cher en Ligue des champions.
Les données soutiennent la colère de Piqué. Lewandowski a une moyenne de 6,8 sur WhoScored, avec seulement 2,1 tirs par match (contre 3,5 l’année dernière). Ses blessures – dont une au mollet qui l’a tenu à l’écart pendant trois semaines – et son faible rythme ont gêné l’équipe.
Des sources du vestiaire, anonymes pour des raisons évidentes, confirment les tensions : “Lewy se plaint de ne pas récupérer les ballons, mais il ne descend pas pour les recevoir. Des jeunes comme Fermín ou Dani Olmo le couvrent, mais il s’en fiche.”
Flick l’a défendu publiquement – ​​« Il est notre leader » – mais en privé, selon SPORT, il a consulté Deco sur un plan B pour janvier. Intéressé : l’Inter Milan et un retour au Bayern.
La presse espagnole a explosé. Mundo Deportivo titre « Piqué contre Lewy : La vérité inconfortable », tandis qu’AS contre-attaque : « L’exulé cherche les gros titres ». Sur les réseaux sociaux, #LewandowskiOut est à la mode, avec des mèmes le comparant à un « tracteur en panne ». Même Joan Laporta, président du Barça, s’est montré subtil : “Nous devons tous nous donner à 100 %. Il n’y a pas d’intouchables.”
Réactions : Du vestiaire au banc
L’impact a été immédiat. Yamal, sur Instagram, a posté un premier emoji : “Merci, Gérard. Continuons à nous battre.” Flick, lors d’une conférence de presse avant le duel contre le Betis, s’est montré prudent : “Je respecte Piqué, c’est une idole. Mais l’accent est mis sur l’équipe. Lewandowski sait ce que nous attendons de lui.”
Le Polonais, de son côté, a répondu par un laconique « Travail acharné » dans son récit. Dans le vestiaire, les divisions : des vétérans comme ter Stegen (temporairement suspendu de son poste de capitaine pour avoir refusé de fournir des données médicales à la Liga) soutiennent Lewy, tandis que les jeunes joueurs – Pedri, Gavi, Cubarsí – soutiennent la vision de Piqué.
Laporta, dans une note interne, a convoqué une réunion de crise pour lundi. Des sources proches du club parlent d’un éventuel remplacement en janvier : si Lewy ne récupère pas, un départ imminent pour 20 millions.
Pendant ce temps, le Barça rêve de renforts : Joan García est déjà le gardien titulaire, et des rumeurs courent sur un intérêt pour Jules Koundé pour protéger la défense.
L’avenir : un tournant ou la fin d’une époque ?
Piqué termine son discours avec un message d’espoir : “Le Barça est plus grand que n’importe quel joueur. Avec Flick aux commandes et des enfants comme Yamal, nous reviendrons. Mais nous devons être courageux : couper ce qui ne fonctionne pas.”
Ses paroles, vues par des millions de personnes, ont uni les fans dans un cri : assez d’excuses. Le prochain match contre le Betis sera déterminant. Si Lewy brille, Piqué a tort. S’il échoue, le Polonais pourrait appartenir à l’Histoire.
Cette saison, qui a débuté avec l’espoir de répéter le triplé, est devenue un drame shakespearien. Mais comme l’a dit Piqué : « Les gentils finissent toujours par gagner. » Le Barça en fera-t-il partie ? Le Camp Nou retient son souffle.