Paris vient d’apprendre la terrible nouvelle en ce mercredi matin gris. Ousmane Dembélé, l’ailier magique du PSG, souffre d’une déchirure au mollet gauche. Les examens ont parlé : trois à cinq semaines d’absence minimum.


Tout a basculé mardi soir face au Bayern Munich. À la 78e minute, après un sprint étourdissant, il s’est figé net. Main sur le mollet, visage fermé, il a immédiatement demandé le changement.

Le Parc des Princes a retenu son souffle quand Barcola est entré. Dembélé est sorti en boitant, soutenu par les kinés, incapable de faire son petit cœur habituel aux supporters.

Ce matin, l’hôpital américain de Neuilly a confirmé le diagnostic. Lésion de grade 2 au muscle soléaire. Le communiqué du club est tombé à 10 h 12, froid et implacable.
Il manquera Reims, Manchester City, Lille, et probablement Marseille. Quatre matchs cruciaux où son absence va peser lourd dans la balance parisienne.
Pourtant, cette saison, il était devenu infranchissable. Vingt-huit matchs d’affilée, quatorze buts, onze passes décisives. Il volait sur les terrains comme jamais auparavant.
On pensait enfin le corps dompté, les démons chassés. Cinq kilos de muscle en plus, dix heures de sommeil, travail invisible avec les préparateurs physiques.
Sur Instagram, Rabia a posté une photo de lui en béquilles mais souriant. Légende simple : « Le guerrier revient toujours. » Les enfants portent déjà son maillot pour lui porter chance.
Kylian Mbappé a partagé une vieille photo des deux enlacés. « Reviens-nous plus fort mon frère », a-t-il écrit, la voix tremblante dans une story suivante.
Luis Enrique reste calme en conférence. « On a déjà gagné sans lui, on sait faire. Barcola est prêt, Ramos revient. » Mais ses yeux trahissent l’inquiétude.
Dans le vestiaire, on raconte qu’il a envoyé un vocal à 7 h du matin. « Je reviens avant Noël, promis. Défoncez tout en attendant. » Tout le monde a souri.
À 28 ans, il vit sa meilleure saison. On parlait déjà Ballon d’Or s’il allait au bout avec Paris. Cette blessure arrive comme un rappel cruel.
Les supporters pleurent sur les réseaux. #ForceDembouz est premier mondial depuis ce matin. Même les supporters marseillais postent des messages de soutien.
Nasser Al-Khelaïfi s’est rendu à son domicile vers midi. Il est reparti avec le sourire, disant simplement : « Il est déjà en mode guerrier. »
Le protocole est lancé : cryothérapie tous les jours, piscine, électrostimulation, renforcement ciblé. Il suit tout à la lettre, comme toujours quand il veut revenir vite.
On se souvient des années Barça, les absences à répétition, les critiques. Aujourd’hui, plus personne ne doute de son professionnalisme, seulement de son corps fragile.
Rabia gère tout à la maison. Les trois enfants demandent quand papa remarchera normalement. Elle leur montre les vidéos de ses plus beaux buts pour les rassurer.
Le 26 novembre contre City, le Parc sera étrange sans lui. Pas de dribbles fous, pas de petits ponts, pas de célébration avec les doigts en cœur.
Mais tout le monde sait une chose ici : quand Dembélé revient d’une blessure, il revient toujours plus fort. C’est presque une tradition désormais.
Les Parisiens vont devoir apprendre à gagner sans leur feu follet pendant quelques semaines. Ce sera dur, mais ils savent que le retour sera explosif.
Objectif affiché : être prêt pour le Classique le 14 décembre. Revenir au Vélodrome, face à Marseille, et faire taire tout le monde d’un seul geste génial.
Parce qu’un Dembélé blessé reste un Dembélé. Et quand il court à nouveau, c’est tout le football français qui respire mieux.
Paris attend son prince ailé. Le compte à rebours est lancé. Et quand les béquilles tomberont, le Parc des Princes tremblera plus fort que jamais.