Le Real Madrid fait face à une situation aussi inattendue que préoccupante : à seulement 19 ans, Endrick, considéré comme le « nouveau Ronaldo », envisagerait déjà de quitter le club dès le mercato de janvier. Selon les révélations croisées du journaliste Jeremy Cross et du spécialiste des transferts Dean Jones, le jeune Brésilien aurait confié à son agent qu’il « sera obligé de partir si rien ne change avant l’hiver ».

Tout semblait pourtant écrit pour un conte de fées. Arrivé à Madrid pour 70 millions d’euros, Endrick devait incarner la relève du football brésilien et s’imposer dans l’effectif désormais dirigé par Xabi Alonso. Mais les mois passent, et la réalité s’impose : malgré plusieurs convocations dans le groupe, le prodige n’a toujours pas disputé la moindre minute depuis sa guérison.

Dans les coulisses du Bernabéu, l’ambiance autour du cas Endrick devient lourde. Des proches du joueur affirment qu’il « ne comprend plus rien ». Son entourage s’inquiète de voir un talent de ce calibre dépérir sur le banc, pendant que d’autres, moins attendus, profitent de la confiance du coach. Sur les réseaux sociaux, les supporters madrilènes se divisent : certains appellent à la patience, d’autres réclament déjà son départ pour “préserver son moral et son avenir”.

Un tweet du fan influent Pepe Alvarez a récemment mis le feu aux poudres :
« Endrick quittera le Real en janvier. Il veut jouer pour garder sa place au Mondial 2026. »
Car derrière ce possible départ, c’est bien le rêve du Mondial qui se joue. Endrick sait que rester dans l’ombre pourrait lui coûter cher. La sélection brésilienne regorge d’options offensives : Rodrygo, Martinelli, Vini Jr, Raphinha… Dans un tel contexte, le jeune homme ne peut se permettre d’attendre que la porte s’ouvre d’elle-même.
Selon TeamTalk, plusieurs clubs européens — Manchester United, West Ham, Juventus et Newcastle — se tiennent prêts à offrir une solution de prêt de six mois. La piste Manchester United, dirigée par Ruben Amorim, semble la plus sérieuse. Le coach portugais, en pleine reconstruction d’un effectif jeune et dynamique, verrait en Endrick un profil complémentaire à Benjamin Sesko, tout en préparant l’après-Zirkzee, possiblement sur le départ.
Une source proche du dossier, citée par The Sunday People, parle d’un « accord tout à fait envisageable », évoquant même des contacts préliminaires déjà établis. Si l’opération se concrétise, ce serait un coup de maître stratégique pour Man United : un prêt à faible risque, un joueur affamé, une opportunité de prestige.
De son côté, Xabi Alonso campe sur ses positions :
« Je n’ai pas encore pensé à cela. La concurrence est saine, Gonzalo Garcia et Endrick sont prêts. »
Des mots qui sonnent comme une fermeture de porte polie, mais bien réelle. Le message est clair : à Madrid, rien n’est garanti, tout se mérite. Et dans ce contexte, Endrick a peut-être compris qu’attendre davantage reviendrait à compromettre son avenir international.
Dans les médias espagnols, certains avancent même que le Brésilien aurait reçu un appel direct d’un cadre de Manchester United, lui promettant « du temps de jeu immédiat et une place centrale dans le projet ». Une rumeur que ni le club ni le joueur n’ont souhaité confirmer — mais qui a suffi à rallumer les espoirs du côté d’Old Trafford.
Pour les supporters anglais, l’idée d’un Endrick porté par Bruno Fernandes, explosant les défenses de Premier League, fait déjà rêver. Ce serait le symbole d’un Man United redevenu attractif, capable de séduire les talents les plus prometteurs sans les surpayer.
Au Real, certains membres du staff technique redoutent un départ qui pourrait laisser des traces : « On risque de perdre un diamant avant même de l’avoir poli. » Mais la machine s’est déjà mise en marche. Entre l’ambition d’un jeune prodige et la rigidité d’un entraîneur focalisé sur ses équilibres internes, la fracture semble irréversible.
Si Endrick part bien en janvier, ce sera plus qu’un simple prêt. Ce sera une déclaration d’indépendance : celle d’un garçon qui refuse de laisser son destin se jouer sur le banc d’un géant trop lent à lui faire confiance.
Et dans le football moderne, ce genre de décision peut tout changer. 💣