L’atmosphère était à la fois tendue et émotive lors de la conférence de presse d’Hansi Flick avant le match crucial face à l’Olympiacos. L’entraîneur du FC Barcelone, visiblement touché par la pression et la passion qui entourent le club, a livré une série de déclarations à la fois sincères, lucides et… inattendues.

« Ce club m’a changé », a confié Flick, la voix légèrement tremblante. « Je l’aime, j’aime ses gens… Je vis pour ce club. Mais je ne veux pas que mon petit-fils me voie comme après le match contre Girona. » Une confession rare, qui montre à quel point le technicien allemand vit intensément chaque instant au Barça.

Il est revenu sur la victoire face à Girona : « Les trois points étaient essentiels. Tout repose sur la position, sur la manière dont tu contrôles l’espace. Si tu es trop loin de ton adversaire, tu te fatigues. » Derrière les mots, on sent un entraîneur obsédé par le détail, mais aussi conscient de la fragilité mentale de son groupe, encore jeune.
Interrogé sur le fameux “règlement Wenger”, Flick a esquissé un sourire : « Je respecte Arsène, mais je ne sais pas encore quoi en penser. Peut-être qu’un jour, dans deux ans, ce sera une règle faite pour moi ! »
Avant de conclure, Flick a eu une pensée pour Raphinha et Ferran Torres, espérant leur retour pour le Clásico, tout en admettant devoir “minimiser les risques”.
Entre humour, sincérité et vulnérabilité, cette conférence a révélé un Flick profondément humain. Et si, au-delà des tactiques et des blessures, c’était justement ce côté émotionnel qui pouvait redonner au Barça une âme — et un souffle nouveau avant le grand choc au Bernabéu ?