L’équipe espagnole de football vit l’un de ses moments les plus mouvementés quelques heures seulement avant de sceller sa qualification pour la Coupe du monde 2026. Dans une décision qui a surpris tout le monde du football, Luis de la Fuente, sélectionneur national, a immédiatement expulsé Lamine Yamal, le prodige de 18 ans du FC Barcelone, du vestiaire de la Roja. Des sources proches du staff affirment que l’entraîneur s’est emporté lors d’une réunion nocturne au camp de Las Rozas, où il a accusé le jeune star de “créer secrètement des divisions au sein du groupe” et de “propager des rumeurs pour saboter le moral de l’équipe”.

Le déclencheur, selon les initiés de l’équipe, était une fuite audio dans laquelle Yamal critiquait ouvertement les décisions tactiques de De la Fuente et remettait en question le leadership de vétérans comme Rodri et Morata, insinuant du favoritisme dans les appels. “Ce n’est pas un club d’amis, c’est une équipe qui va à la Coupe du monde pour gagner. Sortez immédiatement ! Je ne veux pas vous voir une seconde de plus”, aurait crié De la Fuente, selon des témoins oculaires, en frappant la table du vestiaire. L’expulsion est devenue effective rapidement : Yamal a quitté le camp après minuit, escorté par un membre du staff, et le Barça prépare déjà son retour pour éviter de nouvelles frictions.

Ce n’est pas la première polémique avec Yamal dans cette fenêtre internationale. Il y a à peine une semaine, le joueur avait déjà été rappelé pour un traitement médical controversé au pubis, que la RFEF a qualifié de « surprise » et de « procédure invasive » sans communication préalable de Barcelone. De la Fuente, lors d’une conférence de presse ultérieure, a admis : “Je n’avais jamais vécu une situation comme celle-ci.” Mais ce qui était connu comme une bagarre entre clubs s’est transformé en un drame personnel : des rapports internes suggèrent que Yamal, encore blessé par ses mauvaises performances lors des derniers matchs de Liga (un seul but lors des cinq derniers), aurait envoyé des messages dans un groupe WhatsApp parallèle avec de jeunes coéquipiers, comme Pedri et Gavi, où il se plaignait du « manque de confiance » de l’entraîneur et des « rumeurs » sur son éventuelle exclusion de la Coupe du monde.

L’entraîneur, connu pour sa main lourde dans les catégories inférieures mais pour son paternalisme dans les rangs seniors, a décidé de « l’étouffer dans l’œuf » pour sauver l’unité du groupe avant le décisif Espagne-Turquie demain à La Cartuja. “Le moral passe avant tout. Nous ne pouvons pas permettre à un talent comme Lamine, qui est tout pour nous, d’empoisonner l’atmosphère à l’heure où nous sommes à un pas de la qualification”, a expliqué De la Fuente dans un communiqué publié à 2h00 du matin, où il a également annoncé que Jorge de Frutos (Rayo Vallecano) occupait le poste vacant. La RFEF soutient la décision à 100%, même si l’écho de l’Euro 2024 – où Yamal était une figure vedette avec son grand but en demi-finale – fait résonner la mesure comme un tremblement de terre.
Le vestiaire, divisé en deux côtés, a serré les rangs de manière inégale. Rodri Hernández, capitaine et Ballon d’Or, a tweeté : “La Roja, c’est une famille, mais la famille a besoin de discipline. Courage, Lamine, reviens plus fort.” De son côté, Pedri González, un ami proche de Yamal, a évité les déclarations publiques, mais des sources du Barça assurent qu’il est « énervé » et qu’il pourrait y avoir des tensions lors du prochain entraînement de culé. Mikel Oyarzabal, qui s’impose comme le “9” permanent de la Coupe du Monde, a ajouté en zone mixte : “L’entraîneur sait ce qu’il fait. Nous avons tous commis des erreurs, mais l’équipe est supérieure.”
Au Camp Nou, l’impact est brutal. Xavi Hernández, ancien entraîneur du Barça et récent adversaire de Yamal dans un débat télévisé, a plaisanté sur ses réseaux : “Parfois, le talent a besoin d’une touche de réalité. Luis, bravo.” Joan Laporta, président du Barça, a convoqué une réunion d’urgence avec De la Fuente pour “clarifier les malentendus”, mais l’entraîneur a été direct : “Ce n’est pas négociable. Le sabotage interne s’arrête là”. Des analystes comme Guillem Balagué y voient un « changement de paradigme » : Yamal, l’enfant prodige qui a ébloui à l’Euro, n’est plus intouchable. Ses 6 buts et 13 passes décisives avec la Roja font pâle figure face aux accusations d’immaturité.
La presse internationale n’est pas en reste. ‘The Guardian’ titre “De la Fuente coupe les ailes de l’avenir de l’Espagne”, tandis que ‘L’Équipe’ se demande si cette “purge” n’affaiblira pas l’attaque espagnole contre des rivaux comme la France ou l’Angleterre lors de la Coupe du monde. Sur X (anciennement Twitter), le hashtag #YamalFuera cumule 2 millions de mentions en quelques heures, avec des mèmes qui comparent la scène au célèbre vestiaire de Capello au Real Madrid.
Alors que l’Espagne est pratiquement classée après la défaite 3-0 contre la Géorgie, De la Fuente mise sur la cohésion plutôt que sur l’éclat individuel. “Sauvez l’équipe nationale avant que tout ne s’effondre”, comme il l’a lui-même dit. Mais le prix est élevé : perdre Yamal pour toujours ? La Coupe du monde 2026, aux États-Unis, au Mexique et au Canada, démarre sans secrets, mais avec des blessures ouvertes. La Roja se réveille aujourd’hui plus unie… ou plus fragile que jamais.