Alors que le Clásico bat son plein, l’entraîneur du Real Madrid, Xabi Alonso, a fait la une des journaux en pointant publiquement le principal point faible du système barcelonais : la jeune star Lamine Yamal, un joueur salué comme l’avenir du football espagnol.

Selon des sources au Barça Blaugranes, Alonso estime que malgré les qualités offensives exceptionnelles de Yamal, sa vitesse et son impressionnante capacité de percée, il est un atout facile à exploiter lorsque le Barça perd le ballon. L’Espagnol estime que l’inexpérience défensive de Yamal pourrait rendre le flanc droit barcelonais « vulnérabilité fatale » – et le Real en profitera pleinement lors du prochain Clásico.
« Yamal a un talent indéniable, mais Barcelone met trop de pression sur les épaules d’un jeune homme de moins de 18 ans », a confié une source proche de Valdebebas. « Le Real ne se prépare pas seulement à attaquer, il se prépare à forcer Yamal à défendre. »
Plus que de simples considérations tactiques, les propos d’Alonso sont également perçus comme un « coup dur psychologique » pour Hansi Flick, qui tente de reconstruire la défense du Barça après une série de matchs incohérents. L’évocation directe de cette « faiblesse » par Alonso s’apparente à une déclaration de guerre tacite, rendant l’ambiance avant le Clasico plus tendue que jamais.
Barcelone serait mécontent de cette déclaration. Une source interne a révélé que le staff blaugrana considère cela comme une tactique de « manipulation médiatique » pour mettre la pression sur son jeune joueur. Flick a néanmoins défendu son joueur : « Yamal fait la fierté de La Masia. Tout jeune talent a besoin de temps pour mûrir, et je suis convaincu qu’il le prouvera lors du Clasico. »
Pendant ce temps, à Madrid, l’ambiance est au beau fixe. Le Real vient de s’imposer 1-0 contre Getafe grâce à un but de Kylian Mbappé, récupérant ainsi la première place de la Liga et boostant la confiance pour le grand rendez-vous à venir. Alonso aurait entraîné l’équipe à huis clos pour tester la tactique de l’aile droite, où Yamal joue souvent haut.
Le Clásico à venir n’est pas seulement un affrontement entre les deux équipes les plus titrées d’Espagne ; c’est aussi une lutte acharnée entre deux générations d’entraîneurs : l’expérimenté Flick et le jeune Alonso, un stratège à la fois calme et perspicace.
Tout le monde attend de voir : la « prédiction » de Xabi Alonso se réalisera-t-elle, ou Lamine Yamal fera-t-il taire le Bernabéu avec une performance au-delà de ses 17 ans ?