À Madrid, un silence étrange s’installe autour d’un nom pourtant promis à la lumière : Endrick. Le prodige brésilien, arraché à Palmeiras pour une somme folle et présenté comme “le futur du Real Madrid”, n’a toujours pas joué une seule minute cette saison. Zéro.

Les supporters commencent à s’interroger : pourquoi Carlo Ancelotti garde-t-il ce diamant brut sur le banc, semaine après semaine ? Les murmures dans les couloirs de Valdebebas évoquent un problème d’adaptation — trop jeune, trop timide, encore en phase d’apprentissage. Mais d’autres sources parlent d’une tension plus profonde, entre la cellule sportive et le staff, au sujet de la gestion du jeune crack.

Certains cadres de l’équipe auraient même tenté d’intervenir, Vinícius en tête, pour “libérer” son compatriote et lui offrir une chance. “Endrick s’entraîne comme un fou”, confie un proche du vestiaire. “Il veut prouver qu’il mérite sa place, mais le coach reste inflexible.”

Ancelotti, de son côté, reste évasif : “Le moment viendra.” Une phrase courte, mais lourde de sens. Pour beaucoup, elle sonne comme une attente calculée… ou une manière polie de dire qu’Endrick n’entre pas encore dans les plans du maestro italien.
Pendant ce temps, la pression monte au Brésil, où chaque non-sélection alimente les débats télévisés et les réseaux sociaux. Le gamin de 18 ans, jadis surnommé “le phénomène”, commence à porter le poids des attentes du monde entier.
Et si, finalement, le Real avait acheté une étoile trop tôt ? Ou pire : s’il était déjà en train de la faire s’éteindre avant même qu’elle ne brille ?